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Le surpoids
Nos conflits nous poussent à des actions qui appellent vivement l’attention des autres. Et on réagit toujours en accord avec notre réalité subjective, c’est-à-dire avec les filtres de notre histoire personnelle.
Car au fond de nous, nous avons désespérément besoin de cette attention.
On ne se sent pas vu, entendu, écouté, pas aimé.
car on manque terriblement de confiance en soi et on crie intérieurement à l’aide.
Si nous-mêmes ne pouvons pas reconnaître la souffrance réelle de l’autre, c’est qu’on a appris à ne pas reconnaître nos propres émotions.
On reste bloqué dans ce cycle infernal émotionnel car on ne va pas en profondeur.
On ne voit même pas que les événements qui créent ces drames ne sont pas seulement des déclencheurs mais aussi des messagers internes.
Qui nous appelle à devenir conscient de ce qui est resté jusque-là inconscient, enfoui au fond de nous.
Quand on se sent mal on va tenter de changer les circonstances superficielles de notre expérience, en mettant fin à une relation ou en déménageant, en commençant des nouveaux régimes etc.
Mais en agissant uniquement sur la surface du problème, on n’échappe jamais au conflit d’origine qui revient encore et encore sous d’autres formes.
On perpétue le drame de nos vies si on l’on essaye de se débarrasser uniquement du symptôme au lieu des causes profondes de notre souffrance.
Par exemple : je suis en surpoids, émotionnellement je vais me sentir dévaloriser.
Le surpoids est une réponse biologique à mon conflit. Si je plonge plus profondément dans ma souffrance, je vais découvrir le sens de ce surpoids.
Pourquoi mon corps a besoin de créer des couches de protection supplémentaires? Car j’ai des mémoires familiales et des événements dans mon vécu ou je me suis sentie abandonné, plus protéger et comme mon cerveau ne peut pas agir sur l’extérieur il va agir sur les cellules de mon corps en mettant en oeuvre la réponse la plus adéquate qui est “faire de la masse pour être plus imposant face au prédateur”.
Comme dans la nature, si un animal est seul et abandonné pour rester en vie, il doit se rendre imposant! Le chat qui se sent menacé gonfle ,hérisse ses poils en situation d’attaque.
Le prédateur est une personne, une situation face à laquelle on s’est senti sans ressources et la réponse à cette peur primitive de mourir à conduit notre corps à trouver ses propres ressources internes.
Si j’arrive aujourd’hui à identifier et faire un lien entre l’événement déclencheur dans ma vie et mon surpoids, je peux instantanément modifier ma perception subjective encore active aujourd’hui du souvenir de cet événement. Comprendre que ce mécanisme de protection n’a plus de sens aujourd’hui car j’ai les ressources nécessaires en tant qu’adulte pour me protéger et reprendre confiance en moi. Et mon corps va changer, même s’il est aussi des fois utiles de passer à l’action comme faire du sport, manger plus sainement mais tout cela sera inspiré par des changements plus profonds.
Il y a des gens qui passent leur vie à faire des régimes ou du sport mais restent en conflit actif en lien avec leur surpoids. Et serons sans cesse confrontés à leur conflit.
Il est important de comprendre le but de rester en surpoids pour pouvoir le modifier. Ce but m’a servi jusqu’à aujourd’hui à me rassurer.
Si je comprends que ce but ne me sert plus, n’a plus de sens aujourd’hui, je peux le changer et ainsi sans m’attarder sur le passé je deviens conscient et responsable et je décide d’avoir le courage de changer mon but.
Comment arriver à plonger plus profondément en nous? en reconnaissant l’événement déclencheur qui n’est autre qu’un appel d’un traumatisme du passé, qui réveille et déclenche une charge émotionnelle dans notre corps.
Nous sommes tous victimes de ces événements déclencheurs qui ne vont peut-être pas toutes s’exprimer au niveau physique mais rester au niveau mental c’est-à-dire réveiller une blessure profonde de rejet, d’abandon, d’impuissance etc… et nous faire réagir de manière disproportionnée dans notre relation amoureuse par exemple. En reconnaissant que cet événement n’est que là pour lui montrer que sa blessure est toujours active car son but n’a pas changé, par exemple si un jour je me suis senti impuissante face à l’indifférence d’un de mes parents ma solution pour attirer son attention suis encore une solution qui sert mon but aujourd’hui alors que de nouveau il n’a plus de sens.
La réaction qu’on va exprimer alors envers par exemple son partenaire n’est pas dirigé vers lui mais vers ce parent.
Il est simple de reconnaître ces déclencheurs qui nous feront réagir soit par l’attaque, la fuite ou la paralysie. Nous recherchons à travers ces comportements extrêmes à attirer l’attention, l’estime qu’on n’arrive pas à se donner soi-même.
En mettant en lumière nos conflits, on peut définitivement changer et arrêter la répétition dans notre vie de ce conflit.
Pouvoir nommer un déclencheur modifie son intensité et nous permet de devenir observateur et non acteur de celui-ci. On prend du recul face aux événements et on réagit de manière adaptée. Comprendre que nos alliés sont les messagers de nos blessures profondes.
Le processus pour intégrer ses mémoires émotionnelles est d’accueillir l’émotion présente lorsque le déclencheur se réveille. Ne pas essayer de la fuir ou de la modifier, arrêtez-vous tranquillement, soyez complètement présent à elle, à ce qu’elle vous fait sentir comme sensation physique. Respirez calmement et restez observateur de sa forme, de la sensation dans votre corps. Vous pouvez maintenant aller à la rencontre de votre blessure originelle par des images, des sensations. Vous invitez le passé dans votre présent. Des fois il est impossible de représenter l’événement de manière cognitive car l’on est face à des expériences où on n’était pas encore en âge de comprendre mais uniquement de ressentir le monde.
il est temps de regarder ce souvenir douloureux avec les yeux de l’adulte et de rassurer l’enfant encore blessé en nous en lui montrant un aspect positif de l’événement
aller à la racine du trauma nous permet de changer toutes les branches qui se déploient à partir de ce trauma.
Deborah Waknine