Mon amie la peur

La zone d’habitude (zone de confort):

– l’espace où on fonctionne la plupart du temps en pilotage automatique.

– L’espace de nos repaires.

Un espace où la peur est devenue une amie fidèle au rendez-vous qui te murmure de plus en plus souvent « c’est dangereux « , je suis là pour te protéger et je ne te laisserais pas prendre de risque…

Tu ressens instantanément cette peur se déposer dans ton corps, s’imposer et se servir tranquillement de ton air.

Tu réalises peut-être aujourd’hui que tu lui as laissé trop de place.

Alors des fois tu essayes de la repousser mais elle est bien plus tenace que ça!

Elle se débat en toi pour exister.

Tu as renoncé à tes rêves pour te soumettre à elle.

Tu as appris à vivre avec prudence.

C’est bien aussi.

Tu as encore “peur” pour elle, pour lui, pour eux qui sait ….

Ce n’est plus à jour aujourd’hui de continuer à entretenir leur peur.

Mais il y a quelque chose de plus fort en toi qui t’impose de répondre à cette mémoire obsolète.

C’est bien aussi.

Et si tu la laissais juste être?

Laisse là trembler en toi sans résistance, observe là se mouvoir dans ton corps… petit à petit… Inspire, Expire.

Elle va doucement se transformer, s’évaporer et te laisser retrouver un espace de paix intérieure.

Cette sensation laisse place à un espace en toi qui est vivant.

Qui retrouve son autonomie émotionnelle.

Qui te propose quelque chose de nouveau.

Tu viens de reconnaître une part de toi qui s’est cachée pour se protéger.

Prends-la par la main, demande- lui de te raconter ce que tu as oublié.

Elle te guide avec bienveillance vers la zone “où tout est possible”, où tu vas comprendre son sens et son origine.

À présent, si tu es prête, tu peux t’autoriser à te libérer de ce qui ne t’appartient pas avec amour et gratitude.

Maintenant qu’il y a un espace en toi pour laisser tes étincelles respirer, tu dévoiles un univers de possible où tu commences naturellement à rayonner tes étincelles, tu vas à la découverte de ton essentiel porté par un nouveau souffle de vie, de joie profonde.

c’est mieux ainsi.

Deborah